Vins Beaujolais Nouveau Cave de Quincié - 2008

Avis Viniou

Le Beaujolais Nouveau 2008 de la Cave de Quincié est un vin rouge issu majoritairement du cépage Gamay, emblématique de cette région. Le millésime 2008 a été marqué par un été frais suivi d'une belle arrière-saison, ce qui a permis d'obtenir des raisins offrant une expression fruitée et croquante, typique des Beaujolais Nouveau. La vinification en macération semi-carbonique, traditionnelle pour ce type de vin, vise à mettre en valeur la fraîcheur et l’intensité du fruit, tout en conférant des tanins souples et une grande buvabilité. Ce vin séduit par son parfum de petits fruits rouges, de cerise, de framboise et une légère touche florale. Son passage en bouteille immédiatement après la fermentation lui confère ce caractère joyeux, gourmand et accessible.

Située au sud de la Bourgogne, la région du Beaujolais s’étend sur des collines aux sols de granite, de schistes et d’argile, qui conviennent particulièrement bien au Gamay. Le climat est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes, offrant des étés modérément chauds et des automnes favorables à la maturation du raisin. Le Beaujolais, autrefois considéré comme un simple « vin de comptoir », a su au fil des siècles affirmer sa singularité, notamment grâce à l’événement mondial du Beaujolais Nouveau qui, chaque troisième jeudi de novembre, célèbre la sortie du vin primeur.

Ce vin léger et fruité appelle des plats conviviaux et simples. L'accord classique se fait avec une charcuterie lyonnaise : rosette, saucisson à cuire pistaché ou pâté en croûte. Il se marie également très bien avec une salade lyonnaise, une andouillette grillée ou encore des fromages à pâte molle comme le Saint-Marcellin. Pour une touche régionale, une tarte à l'oignon ou une quenelle de brochet sauront mettre en valeur sa fraîcheur.

Pour apprécier toutes ses qualités aromatiques, il est conseillé de servir ce Beaujolais Nouveau entre 12 et 14°C, légèrement rafraîchi mais jamais froid, afin de préserver l’expressivité de son fruit et la souplesse de ses tanins. Un carafage très court peut parfois aider à l’aérer, même si la jeunesse prime. À savourer dans les deux à trois ans suivant le millésime pour profiter de son caractère primeur et festif.