Avis Viniou
Le Vosne-Romanée 2016 du domaine Joseph Faiveley s’inscrit dans la lignée des grands rouges de Bourgogne, avec le pinot noir pour cépage unique. Ce millésime s’est caractérisé par des conditions météorologiques contrastées, notamment un printemps frais suivi d’un été chaud, permettant d’obtenir une belle maturité des raisins tout en préservant l’équilibre et la fraîcheur. Ce vin se distingue par sa robe rubis profonde, son bouquet subtil de fruits rouges (cerise, framboise), d’épices douces, de sous-bois et une touche florale très élégante. En bouche, la trame tannique est fine, le corps moyennement ample, marqué par une grande finesse et une persistance aromatique délicate, signature des Vosne-Romanée.
La Côte de Nuits, et particulièrement la commune de Vosne-Romanée, jouit d’une renommée historique inégalée pour la qualité de ses pinots noirs. Les sols y sont majoritairement argilo-calcaires, riches en marnes, offrant au vin une structure raffinée et une capacité de garde remarquable. Le climat est de type semi-continental, caractérisé par des hivers froids et des étés chauds, avec suffisamment d’humidité pour permettre une maturation lente et complète du raisin. Terre de grands crus, la région façonne des vins de légende, où l’élégance prime toujours sur la puissance.
Ce Vosne-Romanée est un compagnon idéal de volailles rôties, de magret de canard, ou d’un carré de veau légèrement rosé. Les accords traditionnels s’étendent aussi aux plats régionaux comme un coq au vin à la bourguignonne, une pièce de bœuf charolais ou encore des fromages à pâte molle à croûte lavée, tels que l’Époisses. Pour les amateurs d’accords subtils, il saura sublimer une cuisine raffinée à base de champignons ou de truffe.
Pour une dégustation optimale, il convient de servir ce vin à une température de 15-16°C. Ouvrez la bouteille une heure avant la dégustation, voire carafez-la avec délicatesse si le vin est encore sur la réserve. Ce 2016 pourra s’exprimer pleinement dès aujourd’hui mais promet également de belles émotions d’ici cinq à huit ans pour les plus patients.
