Avis Viniou
Le Klipfel 2008 est un vin blanc moelleux issu de la maison Klipfel, réputée en Alsace pour la qualité de ses vins et son savoir-faire ancestral. Bien que l’assemblage précis ne soit pas indiqué, il est très probable qu’il s’agisse d’un cépage typique de la région comme le Gewurztraminer, le Pinot Gris ou le Riesling, que l’on retrouve souvent dans les vins moelleux d’Alsace. Millésimé 2008, ce vin a bénéficié du temps pour développer une complexité aromatique raffinée. Les moelleux alsaciens naissent le plus souvent d’une surmaturation des raisins, favorisée par le climat frais : cela permet d’obtenir des vins à la belle sucrosité équilibrée par une vive acidité, signature des terroirs de la région.
L’Alsace jouit d’un climat semi-continental, protégée des pluies par les Vosges, ce qui favorise les maturités lentes et l’expression fine des cépages aromatiques. Les sols sont variés, mêlant argiles, calcaires, granits et grès, ce qui contribue à la diversité et à la richesse des profils de vins produits. L’histoire viticole de l’Alsace est marquée par l’influence à la fois française et germanique, et ses vins blancs sont internationalement reconnus pour leur élégance et leur fraîcheur.
Un moelleux alsacien tel que ce Klipfel 2008 accompagnera idéalement une cuisine à la fois raffinée et légèrement épicée. En apéritif, il sublimera un foie gras mi-cuit avec une pointe de chutney de mangue ou d’abricots, ou encore une terrine de canard. Côté fromages, il convient particulièrement à un munster affiné ou à un bleu d’Auvergne. Pour le dessert, privilégiez une tarte aux fruits jaunes, des poires pochées ou, plus traditionnellement, un kougelhopf aux fruits secs.
Servez ce vin à une température de 8 à 10°C afin de préserver sa fraîcheur et de laisser toute la place à ses arômes de fruits confits, de miel et de fleurs blanches qui feront vibrer le palais des amateurs de grands moelleux. Vous pourrez également l’ouvrir quelques heures à l’avance pour libérer toute son expression aromatique, en veillant à ne pas trop le réchauffer pour conserver son équilibre.
