Avis Viniou
Le Charles Adelin 2020 est un vin rouge issu de l’appellation Côtes-du-Rhône, située au sein de la grande région de la Vallée du Rhône. Ce millésime 2020 met en avant l’expression typique de l’assemblage traditionnel de l’appellation, où dominent le Grenache, la Syrah et le Mourvèdre. Si la composition exacte n’est pas précisée, ces cépages sont les piliers de la région et apportent généralement de la générosité, de la rondeur et une belle matière en bouche. Le vin est le fruit d’une vinification classique, respectant la tradition et l’identité du terroir régional, avec un élevage généralement court pour préserver le fruit.
La Vallée du Rhône est une région viticole historique, dont la tradition remonte à l’époque romaine. Partagée entre la fraîcheur du nord et la chaleur méridionale, l’appellation Côtes-du-Rhône couvre un vaste territoire caractérisé par des sols caillouteux, argilo-calcaires et sableux. Le climat méditerranéen, avec ses étés chauds et ses précipitations modérées, favorise une maturité optimale du raisin, tout en permettant une expression aromatique riche et une belle structure tannique. Le Mistral, ce fameux vent local, assainit les vignes et contribue à la qualité des récoltes.
Le Charles Adelin 2020 s’accordera parfaitement avec une cuisine généreuse et conviviale. Il sublimera des plats comme une daube provençale, un agneau aux herbes de Provence ou encore des grillades accompagnées de ratatouille. Les charcuteries, les fromages à pâte pressée ou une gardianne de taureau seront également d’excellents compagnons. Pour rester dans l’esprit régional, n’hésitez pas à le servir avec un tian de légumes ou une tapenade d’olives noires.
Pour profiter pleinement de ce vin, je vous conseille de le déguster entre 16 et 18°C. Pensez à l’ouvrir une petite demi-heure à l’avance afin qu’il puisse dévoiler toute sa palette aromatique. Ce vin peut être apprécié dès maintenant pour sa fraîcheur fruitée, mais il possédera également un beau potentiel de garde de 2 à 4 ans pour ceux qui le souhaitent.
