Avis Viniou
Le Château Bellevue de Tayac 2013, issu de l’appellation Margaux AOC dans le Médoc, est un vin rouge qui s’inscrit dans la grande tradition bordelaise. Ce millésime 2013, souvent plus réservé en raison des conditions climatiques, séduit par une certaine finesse et un style plus délicat que dans les années solaires. L’assemblage, typique de Margaux, fait la part belle au Cabernet Sauvignon, complété par le Merlot et le Petit Verdot. Le terroir de Bellevue de Tayac repose sur des sols de graves profondes, favorisant la maturité lente des raisins et conférant aux vins élégance, raffinement et potentiel de garde. La vinification respecte les méthodes classiques du Médoc, avec un élevage en barriques qui apporte structure et complexité aromatique sans masquer le fruit.
La région de Margaux, sur la rive gauche de la Gironde, bénéficie d’un climat océanique tempéré. Les étés doux et les automnes prolongés favorisent une maturité optimale des cépages. Les sols de graves, typiques du Médoc, assurent un excellent drainage, essentiel pour la qualité des vins. Margaux est connue depuis le XVIIIe siècle pour la finesse de ses tannins et la complexité de ses arômes, se distinguant des autres crus du Médoc par son profil souvent plus suave et parfumé.
Pour sublimer ce Margaux 2013, privilégiez des mets qui respectent sa structure et sa fraîcheur. Un carré d’agneau de Pauillac rôti, un magret de canard grillé ou une poularde de Bresse aux morilles composeront de superbes alliances. Les volailles de la région, les ris de veau ou encore un pavé de bœuf sauce bordelaise seront également des partenaires naturels. Pour une touche régionale, accompagnez-le d’un gratin de cèpes à la bordelaise.
Servez le Château Bellevue de Tayac 2013 après un passage en carafe pour l’aider à s’ouvrir et à exprimer ses arômes subtils. Sa température idéale de dégustation se situe entre 16 et 18°C. À ce stade, il déploiera des notes de fruits rouges, de violette, avec une touche boisée discrète, offrant une belle élégance typique des Margaux.
