Vins Saint-Émilion Château Côte Puyblanquet - 1993

Avis Viniou

Le Château Côte Puyblanquet 1993, issu de l’appellation prestigieuse Saint-Émilion AOC, fait partie des valeurs sûres du Libournais. Ce vin rouge, millésimé de 1993, est élaboré selon un assemblage bordelais classique – généralement dominé par le merlot, complété par du cabernet franc, parfois du cabernet sauvignon, cépages qui s’expriment particulièrement bien sur le terroir argilo-calcaire propre à Saint-Émilion. La vinification traditionnelle vise à préserver la finesse du fruit et permettre une belle évolution en bouteille. Après trois décennies, le vin gagne en maturité, dévoilant des arômes secondaires et tertiaires typiques : sous-bois, tabac blond, cuir, prune confite et notes de truffe.

Saint-Émilion, joyau de la rive droite, bénéficie d’un microclimat tempéré par la Dordogne et de sols parfaitement adaptés à la culture du merlot, qui confère souplesse et rondeur aux vins. La mosaïque de terroirs et l’expertise pluriséculaire des vignerons participent à la renommée de l’appellation. Saint-Émilion conjugue histoire, patrimoine régional et excellence viticole : la cité médiévale est d’ailleurs inscrite à l’UNESCO, signe de l’importance de la vigne dans l’identité locale.

Ce vin se mariera à merveille avec une cuisine raffinée, mettant en avant des viandes rouges mijotées (bœuf braisé, magret de canard rôti), des volailles grillées aux champignons ou une belle côte de veau sauce aux morilles. Il accompagne élégamment des plats plus traditionnels du Sud-Ouest comme un confit de canard ou une entrecôte à la bordelaise. Pour un accord régional, optez pour un agneau de Pauillac aux herbes, qui saura flatter la richesse aromatique de ce vin patiné par le temps.

Avant la dégustation, il est conseillé d’ouvrir la bouteille au moins une heure à l’avance pour permettre au vin de s’aérer et révéler toute sa complexité. Servez-le à une température de 17-18°C dans des verres à grand calice afin de favoriser l’ouverture des arômes tertiaires. N’attendez plus trop pour l’apprécier, car le millésime entre dans la plénitude de sa maturité.