Vins Margaux Château Rauzan-Gassies - 2010

Avis Viniou

Le Château Rauzan-Gassies 2010 est un grand vin rouge du Médoc, en appellation Margaux, une des plus prestigieuses de Bordeaux. Issu principalement de Cabernet Sauvignon, associé au Merlot et de petites touches éventuelles de Petit Verdot, ce millésime bénéficie d’un assemblage traditionnel méticuleux propre à la région. L’année 2010 est reconnue comme exceptionnelle à Bordeaux, ayant permis une maturité optimale des raisins grâce à des conditions climatiques idéales. Le vinification allie savoir-faire ancestral et modernité, avec des élevages en fûts de chêne, souvent pour une durée de 18 à 20 mois, contribuant à une belle structure tannique et à une grande complexité aromatique.

Margaux est une appellation réputée pour l’élégance et la finesse de ses vins. Située en bordure de la Gironde, la région bénéficie d’un climat océanique tempéré, avec des variations de température modérées et une belle exposition solaire. Les sols sont majoritairement graveleux, favorisant le drainage et donnant aux vins cette distinction particulière : une texture soyeuse, des arômes floraux raffinés, souvent d’iris ou de violette, mêlés à des notes de fruits noirs mûrs, de tabac blond, d’épices et parfois de cèdre ou de bois précieux. Margaux possède une longue histoire viticole reconnue dès le classement de 1855, où le Château Rauzan-Gassies est élevé au rang de Deuxième Grand Cru Classé.

Ce vin accompagne à merveille la grande cuisine. On l’associera volontiers à une côte de bœuf grillée ou rôtie, à un carré d’agneau de Pauillac, ou encore à une entrecôte à la bordelaise. Les plats à base de canard, tels que le magret rôti, exalteront aussi sa structure et sa finesse. Pour rester local, un gratin de cèpes ou une daube de bœuf aux carottes relèveront ses arômes complexes.

Pour une dégustation optimale, il est conseillé de carafer le vin une heure avant le service pour permettre une belle ouverture aromatique. Servez-le à une température comprise entre 16 et 18°C afin d’apprécier pleinement sa profondeur, son soyeux et ses nuances d’évolution tertiaire qui commencent à apparaître après plus d’une décennie de garde.