Vins Pessac-Léognan Château Lafargue - 2000

Avis Viniou

Le Château Lafargue 2000, issu de l’appellation Pessac-Léognan dans la région réputée des Graves à Bordeaux, se distingue comme une belle expression des grands rouges de la rive gauche. Ce millésime, composé principalement de cabernet sauvignon et de merlot, parfois agrémenté de cabernet franc et de petit verdot selon l’assemblage de la propriété, est le reflet d’un excellent équilibre entre puissance et élégance. Après des vendanges soignées à la main, la vinification traditionnelle, suivie d’un élevage en fûts de chêne durant plusieurs mois voire années, confère à ce vin une robe profonde, un nez intense de fruits noirs mûrs, de sous-bois et d’épices douces où la note légèrement fumée typique de Pessac-Léognan s’affirme à l’aération. La bouche, ample et structurée, dévoile des tanins fondus et une grande longueur qui témoignent du soin apporté à la maturation du vin et de l’accomplissement de ce beau millésime 2000.

La région de Pessac-Léognan, au sud de Bordeaux, profite d’un climat océanique tempéré, modéré par la proximité de la forêt landaise et de la Garonne. Les sols y sont particuliers, composés de graves profondes, de graviers et de sables reposant sur des couches argilo-calcaires. Ce terroir unique favorise la concentration, la complexité et la fraîcheur dans les vins rouges, tout en leur donnant une aptitude remarquable au vieillissement. C’est aussi l’une des zones les plus anciennes du vignoble bordelais, avec une histoire viticole qui remonte à l’époque gallo-romaine.

Pour valoriser toute la subtilité et la richesse d’un Château Lafargue 2000, privilégiez des mets savoureux mais raffinés. Une côte de bœuf grillée, un magret de canard aux cèpes, ou encore une souris d’agneau confite en seraient de superbes compagnons. Les plats régionaux, tel un canard aux pruneaux ou une lamproie à la bordelaise, feront honneur à la typicité du vin. En fromage, un vieux comté ou un tome de chevrier à pâte dure seront parfaits.

Servez ce vin entre 16 et 18°C après un passage en carafe d’au moins une heure pour permettre aux arômes tertiaires, ceux du vieillissement, de pleinement s’exprimer. À maturité, ce millésime se déguste aujourd’hui dans une période idéale, alliant complexité et harmonie.